Brahms avait déjà composé plus de vingt quatuors à cordes (il avouera à un ami avoir brûlé tous ces « trucs-là ») avant d'oser présenter au public son opus 51. De ce travail, trois œuvres seulement nous sont restées, ayant échappé à l'impitoyable autocensure du compositeur. Nous publions les deux op. 51, passionnés et sombres, séparés d'un op. 67 plutôt enjoué, à propos duquel la critique contemporaine écrivait: « Brahms semble avoir pris cette fois la résolution de cheminer à travers un pré ensoleillé ». Notre édition se base sur le volume, paru en 2004 aux Éditions Henle, de la Neue Brahms-Gesamtausgabe (nouvelle édition complète des œuvres de Brahms), volume dont, pour la première fois, l'édition a pu s'appuyer sur des sources, jusque-là disparues, provenant d'un legs suisse._
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